English version follows French.

Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

Previously on C'mon Feet.

C'mon Feet Ana Cristina Mendoza Banner
C'mon Feet Ana Cristina Mendoza OTH 1

C’était le premier entretien et photo shoot qu’on a fait pour C’mon Feet. Je n’avais jamais rencontré Cristina mais on s’était eu au téléphone plusieurs fois après que Yassin m’a recommandé de l’inclure dans le projet. Il ne sait pas exactement ce qu’elle fait dans la vie, mais il sait qu’elle bosse dans le design, qu’elle aime les sneakers et qu’elle a des histoires à n’en plus finir. J’ai rencontré notre mystérieuse « fashionista » un jour d’hiver typiquement montréalais où on voit la neige tomber horizontalement. Je ne sais pas exactement comment ni où les flocons touchent le sol, mais évidemment ils le font. Petit à petit, la ville nous fait penser au bureau de Tony avant qu’il nous introduise à son « petit pote. » Le temps que j’arrive chez Cristina les escaliers qui mènent à son appartement représentent un tel risque que je maudis l’hiver et les marches glissantes d’un même souffle gelé. Au moins, ce ne sont pas les escaliers en colimaçon.

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J’arrive en haut, je sonne et je remarque un autocollant sur la porte : « attention au chien ». Au moment où je rentre, je suis accueilli par Carlito Suavé, un bulldog victorien de Biscayne, et C-Dawg Playboy, un Jack Russell écossais que Cristina a adopté à Dubai. Pour quelqu’un d’origine Espagnole, Aztèque, Italienne et Libanaise, rien d’étonnant à ce qu’elle partage sa maison avec deux chiens internationaux. Le couloir d’entrée mène à une autre volée de marches. Celles-ci vous conduisent à une chambre avec une table en bois de chêne. A droite, il y a ce qui semble être un dressing avec tout un tas de SB éparpillées dans le coin. « Je n’ai jamais vu une paire de Hunters aussi petites », je me suis dis. C’est là que Cristina sort, une paire de Blazer avec un pony hair swoosh aux pieds – un 5,5 homme je découvre plus tard.

Ana Cristina Mendoza échappe à toute définition ou catégorisation qu’on pourrait lui imposer. Son attirance pour la mode est enracinée dans le rythme effréné de l’industrie. « Ca bouge toujours, ça évolue, ça change et ce n’est jamais immobile…et je pense que c’est dans mon sang. Je suis né avec »,  elle m’explique en racontant son parcours nomade. Après avoir écouté son entretien, Yassin m’envoie un email. « Je ne sais toujours pas ce que Cristina fait »,  il admet. Mais, je suis sûr que c’est le but. Cristina se connait assez bien pour savoir exactement ce qu’elle fait et vers quoi elle se dirige. Elle semble être quelqu’un avec de grandes aspirations, le talent pour les réaliser et toute l’intention du monde de le faire. J’ai comme l’impression que son imprécision et sa réserve occasionnelle sont des techniques de défense pour ne pas être bloqué dans les perceptions des autres de qui elle est et de ce qu’elle représente. Dans un sens, c’est ironique qu’elle n’ait pas gardé une seule de ses boîtes de sneakers. 

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Cristina a un avis unique sur les chaussures, faisant souvent référence aux structures de la mode, l’architecture des sneakers, ou la construction d’une chaussure. Malgré son affinité pour le changement, l’amour de la latino-libanaise pour les baskets émane de la constance qu’elles lui procurent. « Elles sont fidèles », insiste-t-elle. « Je veux dire regarde…une femme grossie, et elle perd du poids, ensuite elle redevient un peu boulotte, mais tu sais quoi ? Ta chaussure te va toujours. » C’est cette fiabilité qui a permis de créer un lien entre Cristina et ses pompes. Elle traite ses baskets comme l’incarnation de certains moments de sa vie, qu’ils soient doux, aigres, ou aigres-doux. Du voyage au travail, des relations aux souvenirs d’enfances, Cristina a des histoires pour chaque paire. Il me semble qu’on l’a vu pendant une phase de transition dans sa vie – une phase symbolisée en quelque sorte par son éloignement des baskets pour entrer dans l’univers des chaussures à talon. Elle a eu les larmes aux yeux quand elle s’est mise à penser à ce que les SB, Jordan et Diamond Turf représentent pour elle. Ce tremblement momentané dans sa voix pendant qu’elle nous parlait de ses « bébés » était un beau moment, émouvant, l’un des plus authentique que nous ayons vécu sur ce projet.

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

 Note de l’éditeur : pour information, je me suis cassé la gueule sur ses escaliers en descendant.

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This was the first interview and shoot we did for C’mon Feet. I had never met Cristina, but we’d spoken on the phone a few times after Yassin had recommended I include her in the project. He couldn’t tell me exactly what she did, but knew she was in design, loved her some sneakers, and had stories for days. I linked with our mystery fashionista on one of those Montreal winter days where you look out the window and see snow “falling” horizontally. I’m still not sure how or where the flakes ever hit the ground, but they obviously do and have the city looking like Tony’s desk before we say hello to his “little friend.” By the time I get to Cristina’s, the staircase leading up to her apartment poses enough of a hazard that I curse the winter and the slippery steps in the same frozen breath. At least they’re not the windy ones.

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I get to the top, ring the doorbell, and notice a sticker on the front door: “Beware of Dog”. As I walk in, I’m greeted by Carlito Suavé, a Victorian Bull Dog from Biscayne, and C-Dawg Playboy, a Scottish Jack Russell Cristina adopted in Dubai. Sharing a home with two international canines seems only fitting for someone whose cultural background is a mix of Spanish, Aztek, Italian, and Lebanese. The hallway entrance connects to another flight of stairs. These ones take you up to a room with a solid oak dining table. To the right is what seems like a walk-in closet with a bunch of pink box era SBs scattered in the corner. “I’ve never seen a pair of Hunters so small,” I thought to myself. That’s when Cristina steps out, rocking a pair of Blazers with a pony hair swoosh – a men’s size 5.5 I would later find out.        

Ana Cristina Mendoza eludes any definition or categorization you might impose on her. Her attraction to fashion is rooted in the industry’s relentless pace. “It’s always moving, and evolving, and changing, and never being still… and I think it was in my blood. I was born with it,” she explains while recounting a nomadic upbringing. After listening to her interview, Yassin shot me an email. “I still don’t know what Cristina does,” he admitted. I’m pretty sure that’s the point though. Cristina is self-aware enough to know exactly what she’s doing and where’s she headed. She strikes me as someone with great aspirations, the talent to live up to them, and every intention of banking on that promise. I get the sense that her occasional vagueness or aloofness is a defense tactic against being trapped in other people’s perceptions of who she is and what she’s about. In a way, it’s ironic and telling that she hasn’t kept a single one of her sneaker boxes.

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Cristina has a unique take on footwear, often referring to the mathematics of fashion, the architecture of sneakers, or the construction of a shoe. Despite her affinity for change, the Lebano-Latina’s love for sneakers comes from the consistency they provide her. “They’re loyal,” she insists. “I mean look… a woman gets fat, and she looses weight, and then she gets a bit plumpier again, but you know what? Your shoe will always fit you.” It’s this reliability that helped create a bond between Cristina and her kicks. She treats her sneakers as the embodiment of certain phases in her life, whether sweet, bitter, or bittersweet. From travels to travails, relationships and childhood memories, Cristina has stories to fit every pair she owns. We seemed to catch her at a transitional point in her life – one symbolized, in some ways, by her move away from sneakers into the world of heels. She got misty when reflecting on what her SBs, Jordans, and Diamond Turfs meant to her. That momentary crack in her voice as she spoke to us about her “babies” was beautiful, touching, and one of the more genuine moments we experienced on this project.

Check out the podcast below and hit @cmonfeet on Instagram for more pictures!

 Editor’s note: For the record, I busted my ass on those stairs on the way down.

 

Survival Kit May 8 OTH

Cette fin de semaine, optez pour un t-shirt Manheight, le Cycling Pant de Muttonhead et une nouvelle paire de Stan Smiths. Complétez le tout avec une paire de lunettes de soleil signée SUPER, et un porte-feuille Tanner Goods! 


This weekend, opt for a Manheight Manufactured Goods Tee, Muttonhead's classic Cycling Pant, and a fresh pair of Stan Smiths. Complete the look with some SUPER sunglasses and a wallet courtesy of Tanner Goods!

OTH NBHD Park Ex

Park Ex, est le troisième quartier de la plus récente édition de notre série "OTH - c'est chez nous". Situé au nord de l'avenue Parc, Park Ex est un véritable melting pot de nombreux groupes culturels à Montréal. Jetez un coup d'oeil aux photos de Tron, et n'oubliez pas de prendre un t-shirt à la boutique ou en ligne, dès jeudi prochain! 


The third neighbourhood featured in the latest instalment of our "OTH - c'est chez nous" series is Park Ex. Located at the north end of Park Ave., Park Ex is a melting pot of Montrealers from different backgrounds. Check out Tron's photos from Park Ex below and grab a t-shirt from the shop or online next Thursday!

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Intercalé entre le Mile End et Parc Ex, Mile Ex est un quartier avec une identité unique. Situé dans le quadrilatère Jean Talon-Van Horne, Clark-Parc, les maisons et les usines se retrouvent l'un à coté de l'autre. Mile Ex figurent parmi les trois quartiers choisis pour la prochaine édition de la série "OTH - c'est chez nous". Regardez les photos de Tron ci-dessous et ne manquez pas le lancement des t-shirts jeudi prochain à la boutique et en ligne!


Sandwiched between Mile End and Parc Ex, Mile Ex is a neighbourhood with a unique identity. Bordered by Jean Talon to the north, Van Horne to the south, Clark to the east and Parc to the west, Mile Ex is home to houses and factories alike. We've tapped Mile Ex as one of three neighbourhoods for the next instalment of our "OTH - c'est chez nous" series. Peep Tron's photos below and don't miss the drop next Thursday at the shop and online!

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OTH NBHD Mile End

Le Mile End est uns des quartiers les plus connus de la ville, et il est grandement considéré comme le quartier des artistes. Bien sur, on ne peux pas parler du Mile End sans mentionner ses fameux bagels. Le Mile End est un des trois quartiers choisis pour la prochaine édition de notre série "OTH - c'est chez nous". Jetez un coup d'oeil aux photos que Tron a prises, et soyez prêts pour les t-shirts, qui sortent jeudi prochain à la boutique et en ligne, en quantité limitée!


Mile End is one of the city's most well-known neighbourhoods and has been a creative hub for decades. Of course, we'd be remiss if we didn't mention the neighbourhood's famous bagels. We've tapped Mile End as one of the three neighbourhoods for the latest edition of our "OTH - c'est chez nous" t-shirt series. Check out Tron's photos from Mile End below and be on the look out for the t-shirts, which drop next Thursday at the shop and online, in limited quantities.

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English version follows French.

Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill
Episode 1 - Yassin Alsalman

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C'mon Feet Pro V OTH

On est dans le studio chez Michael, entrain de fouiller sa caverne aux trésors remplie de vinyles, d’objets de collection de basket et de sneakers classiques. Je remarque deux paires de Barkley Air Max 94 – une haute, une basse, les deux aux couleurs des Phoenix Suns, celles de l’équipe en visite. Au moment où je repère les baskets à l’allure d’un tank, les premières à utiliser le système auto-lace Nike, j’ai le sentiment d’avoir 15 ans à nouveau. Sir Charles avait marqué 56 contre les Warriors dans le premier round des playoffs. Sprewell était toujours chauve à l’époque et n’avait pas encore étranglé son coach.  Quand Michael me fit signe de la tête, je sors de ma transe et regarde la photo qu’il me montre sur son téléphone. « C’est ça qui compte », dit le DJ à la radio. Je me penche et je vois une photo de son frère aîné David, entouré de ses amis et de sa famille, content, tenant une paire de Stan Smith – les blanches avec le talon vert. On peut dire que généralement les baskets sont hors de prix, mais rien ne vaut le sentiment de redevenir adolescent à 50 ans.  « Il les adorait quand il était plus jeune », dit Michael. « Il a tout fait dans ces baskets. Il les avait porté jusqu'à ce qu’il ne restait presque plus rien ». Quand adidas a ressortit la chaussure de tennis classique, le DJ de CKUT savait que ce serait le cadeau d’anniversaire parfait pour son frère. « Je suis presque sûre que D. les a porté pour dormir ce soir-là, comme on le faisait quand on était gosse et qu’on avait de nouvelles pompes. »

C'mon Feet Pro V OTH
C'mon Feet Pro V OTH

Un collectionneur bloqué dans les années 90, l’attachement de Michael « Pro-V » Pantin à la famille, aux proches et au crew, est profond. Quand je commence notre entretien en demandant à l’originaire de Notre-Dame-de-Grace de se présenter, il mentionne brièvement ses deux émissions radio : Off The Hook et All Da Way Live. Par contre, il passe presque plus de temps à parler des amis envers lesquels il se sent redevable, de DJ Buddha Blaze et Flow, à Widget et Tokyo Kid. « Faut que tout le monde sache », explique Pro. Après avoir fini l’entretien, je demande à Michael quelles parties on pourrait peut-être supprimer. Il répond sans hésiter : « Quoique tu fasses, tu dois garder la partie à propos de Mike la dedans. C’est mon frérot. Il m’a beaucoup appris. » Il faisait référence à son pote Michael DSK avec lequel il a partagé d’inoubliables moments à la recherche de l’ultime « sneaker high ». Pro-V insiste à partager toute reconnaissance qu’il reçoit avec les quelques choisis qu’il garde proche de lui. Ce genre de chose en dit long sur sa personne. « La communauté. Je veux dire sans ça, tu n’as pas grand chose. »

C'mon Feet Pro V OTH
C'mon Feet Pro V OTH

Quand Michael était plus jeune, ses parents et lui faisaient un voyage annuel à New York pour assister au Carnaval antillais du Labor Day. Les Pantins, de descendance Trinidadienne, partaient un jeudi, prenaient la route pour 7h vers le sud, et séjournaient souvent dans le même appartement à louer, au croisement de Nostrand et Church. Ces visites ont exposé le jeune Pro-V à des univers culturels qui bourgeonnaient encore à Montréal. Les sneakers, le basket, le hip hop ; il a tout observé et absorbé. Michael se souvient de se promener dans les rues de Brooklyn, les yeux rivés au sol, dans l’espoir d’un aperçu des Garnetts ou des Iversons sur les pieds d’un quelconque piéton. Il partage ses souvenirs en feuilletant « The best of the NBA » (Le meilleur de la NBA) de Jack Clary, à la recherche d’une paire player edition des Barkley Air Force Max qu’il avait hâte de me montrer. Une petite carte glisse du livre et tombe par terre ; c’est probablement une carte que Michael utilisait comme marque page. Pro la ramasse, la retourne et sourie. « Voila une carte qui a changé le cours du basket », dit-il. Je jette un coup d’œil à l’objet de collection Upper Deck. C’est Vlade Divac qui tient un maillot Charlotte Hornets. On rit ensemble, en même temps, je m’imprègne de ce qui m’entoure. « J’aime bien ce que tu as fait ici », je lui avoue en faisant référence aux rares trésors amassés au fil des années. « C’est le hip hop », répond-il. « Tout ça c’est le hip hop. C’est tout ça…du basket, aux sneakers, à tous les albums que tu vois. Tout est connecté. C’est pour ça que tout est là. » 

C'mon Feet Pro V OTH
C'mon Feet Pro V OTH
C'mon Feet Pro V OTH

We’re in Michael’s home studio, sifting though a treasure vault of records, sports collectibles, and classic sneakers. I notice two pairs of Barkley Air Max 94s – one high, one low, both in the Phoenix Suns road colorway. The moment I spot the tank-like kicks, the first to use Nike’s auto-lace-loop system, I’m suddenly 15 again. Chuck had torched the Warriors for 56 in the first round of the playoffs. Sprewell was still bald then and had yet to choke his coach. When Michael gives me a nudge, I snap out of my trance and look over to the photo he is showing me on his phone. “This is what it’s all about,” he says. I lean in to see a picture of his older brother David, surrounded by friends and family, gleefully holding a pair of Stan Smiths – white with the green heel tab. You can argue that sneakers are generally overpriced, but there’s no dollar tag you can put on anything that makes a 50 year-old feel like an adolescent again. “He used to love those when he was younger,” Michael says. “He did everything in those kicks. Rocked them ‘til there was almost nothing left.” When Adidas reissued the classic tennis shoe, the CKUT DJ knew they would make a perfect birthday gift for his big brother. “I’m pretty sure D. wore them to bed that night, the way we did when we were kids and got new kicks.”

C'mon Feet Pro V OTH
C'mon Feet Pro V OTH

A hoarder trapped in a 90s time warp, Michael “Pro-V” Pantin’s attachment to family, both kin and crew, runs deep. When I start our sit-down by asking the Notre-Dame-de-Grace native to introduce himself, he only briefly mentions his two radio shows, Off The Hook and All Da Way Live. Instead, he spends almost more time speaking about the friends he feels indebted to, from DJ Buddha Blaze and Flow, to Widget and Tokyo Kid. “Just have to let everybody know,” Pro explains. After warping up, I ask Michael which parts he would feel comfortable editing out. He replies without any hesitation. “Whatever you do, you gotta keep the part about Mike in there. That’s my guy. He taught me a lot.” He was referring to his surrogate brother, Michael DSK, who he’s been on memorable hunts with in search of the ultimate sneaker high. Pro-V is intent on sharing whatever shine he receives with those special few he keeps close and that sort of thing says a lot about the kind of cat he is. “Community. I mean, without that, you don’t have a whole lot.”

C'mon Feet Pro V OTH
C'mon Feet Pro V OTH

When Michael was a teen, he and his parents made a yearly trip to New York to attend the city’s West Indian Carnival every Labor Day. The Pantins, who are of Trinidadian descent, would leave on a Thursday, take the 7 hour drive south, and often stayed at the same rental apartment on Nostrand and Church. These visits exposed a young Pro V to cultural worlds that were still burgeoning in Montreal. Sneakers, hoops, Hip Hop; he observed and absorbed it all. Michael recalls walking Brooklyn streets, eyes to the ground, hoping to catch a glimpse of Garnetts or A.I.’s on a random pedestrian’s feet. He shares these memories while paging through Jack Clary’s “The best of the NBA”, looking for a pair of player edition Barkley Air Force Maxes he had been itching to show me. A small card, perhaps one Michael had been using as a page mark, slips out the book and onto the floor. Pro picks it up, flips it over, and cracks a smile. “Here’s a card that changed the face of basketball,” he says. I take a glance at the Upper Deck collector’s item. It’s Vlade Divac holding up a Charlotte Hornets jersey. We share a deep laugh, as I take in my surroundings. “I like what you’ve built here,” I admit, referring to rare memorabilia Pro has amassed over time. “It’s Hip Hop,” he responds. “It’s all Hip Hop. It’s everything… From basketball, to sneakers, to all the albums you see. It’s all connected. Everything is connected. That’s why it’s all here.” 

DC x atmos Manteca OTH Pipo

Pour relancer la Manteca cette année, DC a fait équipe avec atmos, le magasin hyper-populaire de streetwear japonais, pour créer une version limitée de la paire. Quand à nous, on a fait équipe avec Louie P pour prendre quelques photos de la Manteca dans son environment naturel.

La DC x atmos Manteca est déclinée en deux coloris, à savoir en bleu et en rouge, et est maintenant disponible à la boutique et en ligne en quantités limitées. 


To relaunch the Manteca in 2015, DC has teamed up with atmos, the popular Japanese streetwear store, to create a limited edition version of the shoe. On our end, we teamed up with Louie P to snap a few photos of the Manteca in the wild.

The DC x atmos Manteca comes in both tonal blue and tonal red and is now available in limited quantities at the shop and online.

DC x atmos Manteca OTH Pipo
DC x atmos Manteca OTH Pipo

Jetez un coup d'oeil au premier vidéo de la série Chez Nous Sessions, qui met en vedette Pierre Kwenders. Le vidéo complet, qui inclu la performance entière et une entrevue avec JeanBart, est sur notre page Vimeo!


Check out the footage from Pierre Kwenders' Chez Nous Session and head over to our Vimeo page to check out the full-length video featuring the entire performance and his sit-down with JeanBart!

Merci à tout le monde qui est venu au lancement de la adidas x OTH Tubular Moc Runner. Nos projets ne seraient rien sans vous. Jetez un coup d'oeil aux photos et restez aux aguets pour ne pas manquer notre prochain projet!

Merci à Montréal Guestlist pour les photos!


Thanks to everybody who came out to the adidas x OTH Tubular Moc Runner launch party. None of these projects would be possible without your support. Check out the pictures from the event below and stay tuned for our next big project!

Thanks to Montréal Guestlist for the pictures!

adidas x OTH launch
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AuthorGuest User
Nike x CLOT Lunar Force 1 OTH

CLOT, la fameuse marque de streetwear basée à Hong Kong, a fait équipe avec Nike pour créer une édition limitée de la Lunar Force 1 pour marquer son dixième anniversaire.

La paire est construite d'un haut technique en cotton Hyperfuse Loopwheeler, décliné en gris athlétique, ce qui différencie cette paire des autres Lunar Force 1. Le swoosh classique de Nike est présent sur chaque paire en deux couleurs, à savoir en rouge et bleu. Finalement, chaque paire est marquée avec une broderie du logo CLOT sur le talon, spécialement conçu pour le dixième anniversaire de la marque.

La Nike x CLOT Lunar Force 1 sera disponible à la boutique et en ligne, en quantité très limitée, dès vendredi matin. Chaque paire vient aussi avec un sac, et deux patches commémoratives. 

Nike x CLOT Lunar Force 1 OTH

Hong Kong-based brand CLOT has teamed up with Nike to create a limited edition Lunar Force 1 to celebrate its 10th anniversary. 

The pair features a technical Hyperfuse Loopwheeler cotton upper in athletic grey, which differentiates it from classic Lunar Force 1s. Nike's recognizable swoosh appears on each shoe in two colours -- on the right foot a red one appears on the outside and a blue one on the in-step, whereas as the left foot features a blue outer swoosh and a red one on the in-step. Finally, the pair's heel detailing is a nod to the history behind the collaboration with CLOT's 10th anniversary logo embroidered on the back of each shoe.

The Nike x CLOT Lunar Force 1 will be available at the shop and online in very limited quantities as of Friday morning and comes with a tote bag and two commemorative patches.

CH x OTH Capsule series 3

La prochaine capsule de notre collaboration CH x OTH célèbrera le début des séries éliminatoires. La capsule "Séries" a été conçue pour vous permettre d'encourager le CH tout au long du printemps!

La capsule inclue trois morceaux, dont deux t-shirts et une chemise à manches longues. Le premier t-shirt est décliné en blanc et étampé avec un drapeau "Montréal", style collégiale. Le deuxième t-shirt est, lui aussi, décliné en blanc, avec un casque bleu marin portant un "C" stylisé étampé sur le devant. 

Nous avons encore fait équipe avec Barbarian pour créer une version crewneck du rugby immensément populaire qui figurait parmi la première capsule. Le crewneck est décliné en bleu marin, avec une plaque "Montréal" placée sur sur l'arrière de la chemise.

La première partie de la capsule "Séries" sera disponible à la boutique et en ligne dès mercredi matin, en quantités très limitée, ainsi que chez Tricolore Sports et sur leur site web. Le crewneck sera disponible dès vendredi. Soyez certains de prendre quelques morceaux pour encourager le CH ce printemps lors des séries. Go Habs Go!
 

CH x OTH Capsule Series 1
CH x OTH Capsule Series 2

The latest capsule of our ongoing CH x OTH collaboration celebrates the Canadiens starting their playoff run. The Playoff Capsule has been designed to allow fans to show their support for the Habs during what we all hope is a long playoff run.

The capsule collection features three pieces. Two t-shirts are available, one with a collegiate-style "Montréal" flag printed across the chest, and a second one with a navy hockey helmet bearing a stylized red "C".

Once again, we've teamed up with Barbarian, this time to create navy crewneck version of December's popular rugby jersey, with a "Montréal" nameplate carefully stitched onto the back of the sweatshirt.

The first part of the CH x OTH Playoff Capsule will be available at the shop and online as of Wednesday morning, in very limited quantities, as well as at Tricolore Sports and on their website. The crewneck will be available as of Friday. Be sure to grab some pieces to show your support for the team this spring. Go Habs Go!

adidas YEEZY BOOST OTH

11 paires de la YEEZY BOOST d'adidas seront disponibles à la boutique. Des billets pour un tirage au sort seront disponibles dès 11h mercredi pour gagner le droit d'acheter votre paire samedi.

Il n'y a que 110 billets et ils doivent être remplis en personne à la boutique. Tailles 7-13 disponibles. Aucune demi pointure. Un billet par personne. 

Puisse le sort vous être toujours favorable!

adidas YEEZY BOOST OTH

11 pairs of the adidas YEEZY BOOST will be available at the shop. Raffle tickets will be available as of 11am Wednesday for a chance to win the right to purchase a pair on Saturday.

There are only 110 raffle tickets available and they must be picked up and filled out at the shop. Sizes 7-13 are available. No half sizes. 1 ticket per person.

May the odds be ever in your favour. 

adidas YEEZY BOOST OTH