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Dime "Season 3" sera disponible à la boutique et en ligne dès 11h mercredi. Comme d'habitude, la collection est basée autour de t-shirts graphiques astucieux et de morceaux simples portant le logo Dime. La pièce de résistance de la collection est, sans argument, le coupe-vent pullover avec une fermeture éclaire et une broderie Dime sur la poitrine gauche.

La collection sera disponible en quantité limitée -- premier arrivé, premier servi. Restez à l'affût des informations sur Instagram et Snapchat, @othboutique.


Dime Season 3 will be dropping at the shop and online on Wednesday morning, at 11am. As usual, the collection features a handful of witty printed t-shirts and some great basic pieces featuring Dime's recognizable logo. The standout piece from the collection is a pullover quarter zip windbreaker featuring a Dime embroidery over the left chest.

The collection will be available in limited quantities, on a first come, first served basis. Stay tuned for more on Instagram and Snapchat, @othboutique.

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Auteur et traducteur: Habib Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

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Cmon Feet Toddy Flores Banner
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Il y a presque une décennie, je suis tombé sur un blog de baskets, à l’époque nouveau, appelé Sneaker News. Le site avait une sous-page intitulée « WDYWT - What Did You Wear Today » [Qu’avez vous porté aujourd’hui] qui permettait aux passionnés de sneakers de tous les coins de partager ce qu’ils avaient aux pieds. Au fil du temps, j’ai développé une liste de favoris parmi ceux qui postaient régulièrement. Javier Texas Teacher avait une collection de Jordan de malade qui, depuis, a évolué vers une sélection bien plus éclectique. Les choix quotidiens de Tony Diamonds venaient d’une série ridicule de Dunks du type skateboarding ainsi que sportswear. Deux autres mecs ont attiré mon attention, initialement parce qu’ils étaient du Canada, mais aussi parce que ces gars avaient des petites perles. Les baskets des Cid the Kicks étaient en général bien usées, un changement rafraîchissant des chaussures sans plis qui dominent les réseaux sociaux et un signe certain que ses Nikes avaient du vécu. Il y avait aussi Toddy Flores, surnommé Kid Kicks, qui portait tout, des Superstars aux Jack Purcells, des éditions limitées impossibles à trouver aux « general releases », accessibles à tout le monde.

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Quelques diplômes, un boulot, et un déménagement à Montréal plus tard, le nom de Toddy était souvent mentionné dans les cercles d’amateurs de baskets. Vu de l’extérieur, il semble mener une vie de rêve : une famille affectueuse, plusieurs entreprises florissantes, une carrière de DJ qui l’a vu ouvrir pour des artistes comme Dave Chappelle… et des baskets, beaucoup beaucoup de baskets (et non, ce n’est pas une faute de frappe). Les jaloux sont envieux, et pour quelqu’un qui a un travail aussi public que Toddy, on s’attendrait à entendre quelques ragots. Je ne supposerais pas qu’on n’ait jamais dit du mal du doyen de la communauté de sneakers Montréalaise, mais je peux témoigner que ça n’a jamais été fait en ma présence. Malgré un emploi du temps chargé, mon gars a fait en sorte de pouvoir pour me rencontrer à trois occasions différentes pour ce projet. On a mené notre entrevue au restaurant Junior’s, et quand j’ai remarqué que le son était dominé par une symphonie de réfrigérateurs industriels, Toddy était réellement excité à l’idée de tout refaire. « Je pourrais parler de basket éternellement », me réassure-t-il, et on a bien failli, en faisant plus de 20 minutes de notre deuxième entrevue avant de remarquer qu’on n’enregistrait pas.         

Durant les premiers moments de notre entrevue initiale, Toddy avait l’air un peu agité. Je ne pouvais pas dire si son tumulte était du à une surabondance de responsabilités, ou au fait qu’un étranger s’immisçait dans son enfance. Quelque chose a changé quand on a commencé à parler des Philippines. Une posture raide cède la place à un comportement plus détendu, alors que Toddy raconte la migration de sa famille à Montréal, s’installant initialement à Cotes-des-Neiges avant de déménager à la Rive Sud. Malgré son départ à l’âge de deux ans, l’influence philippine sur l’identité du propriétaire de club est palpable. « En grandissant, on a fait en sorte de ne pas oublier nos racines », explique-t-il. « Mes parents ont essayé de nous apprendre, ou nous encourageaient à toujours parler, notre langue maternelle ». La maison des Flores reste décorée d’artefacts et de rappels culturels de leur pays natal, une esthétique qui s’étend au restaurant Junior’s. Perché sur un des murs de l’établissement, une fourchette et une cuillère en bois symbolise le coté communautaire de casser la croute, un aspect important de la tradition philippine. L’ardoise en dessous des ustensiles croisés lit « sarap », tagalog pour savoureux ou délicieux.       

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Le décor de Junior’s donne à l’endroit un air de patio, une extension de la cour-arrière chez quelqu’un. La configuration est probablement ce qui contribue à l’atmosphère accueillante du restaurant. A un moment donné, durant notre rencontre, la porte s’ouvre soudainement. Un étranger rentre et commence à regarder autour de lui, jusqu'à ce que Toddy lui offre de l’aide. « Oh, je passais juste par là et j’ai vu toutes ces chaussures », explique l’homme, en pointant à d’innombrables pompes étalées sur le bar. « Je suis curieux… Qu’est ce que c’est que vous faites ? » Toddy et moi, on rigole et on lui explique qu’on travaille sur un projet de sneakers, et on capte sa réaction – un mélange égal d’intrigue et de confusion. Des hommes adultes pris dans une réminiscence sur leurs premières paires, et toutes celles qu’ils ont acheté depuis. Un de ces deux hommes les raccroche, après plus de 30 ans de chasse, de collection, et d’usage. « Je ne sais pas si j’aurais jamais complètement fini, mais il faut définitivement que je prenne du recul », reflète Toddy. Quand je lui demande pourquoi, il commence à parler d’une nouvelle phase dans sa vie, ce qui m’a rappelé ce que Yassin m’avait dit quand je lui ai posé une question similaire : « les priorités ». En fin de compte, on aura toujours Paris, je suppose. 

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

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Almost a decade ago, I stumbled onto a then-new footwear blog called Sneaker News. The site ran a sub-page titled WDYWT - What Did You Wear Today, which allowed sneaker enthusiasts from all over to share what they had on feet. Over time, I developed a list of favorites among those who posted regularly. Javier Texas Teacher had a crazy collection of Jordans, which has since evolved into a much more eclectic line-up. Tony Diamonds’ daily picks drew from a ridiculous Dunk spread of both the skateboarding and sportswear variety. A couple of other cats caught my eye, initially because they were Canada-heads, but also because these dudes packed gems. Cid the Kicks’ sneakers usually showed heavy wear, a refreshing departure from creaseless shoes that dominate social media and a sure sign his Nikes had experienced life. There was also Toddy Flores, who went by the alias Kid Kicks, and rocked everything from Superstars to Jack Purcells, impossible to find limited editions to general releases. 

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A couple of degrees, a job, and a move to Montreal later, Toddy’s name came up frequently in sneaker circles. From the outside looking in, he appears to lead a dream-life: a loving family, multiple successful businesses, a DJ career that’s seen him open for the likes of Dave Chappelle… and kicks, a lot lot of kicks (and no, that’s not a typo). Jealous ones envy, and for someone whose work is as public as Toddy’s, you’d expect to hear some chatter. I won’t assume no one’s bad-mouthed the elder statesman of the Montreal sneaker community, but I can testify it’s never happened in my presence. Despite a Big Pun type heavy sched, my man made time to meet with me on three separate occasions for this project. We conducted our interview at Junior’s restaurant, and when I realized the audio was dominated by a symphony of industrial fridges, Toddy was genuinely excited at the prospect of a redo. “I could talk about kicks forever,” he assured me, and we damn near did, going 20 plus minutes into our second sit down before realizing the recorder was not on. 

During the opening moments of our initial interview, Toddy seemed a little fidgety. I couldn’t tell if his restlessness was due to a glut of responsibilities, or to having a stranger pry into his childhood. Something shifted though when we started talking about the Philippines. An upright posture gives way to a more relaxed demeanor, as Toddy recounts his family’s migration to Montreal, initially settling in Cotes-Des-Neiges then moving to the South Shore. Despite relocating at age two, the pinoy influence on the club owner’s identity is palpable. “Growing up, we made sure that we didn’t forget our roots,” he explains. “My parents tried to teach us, or always keep us talking, our native language.” The Flores household remains decorated with artifacts and cultural reminders of their homeland, an aesthetic that extends to Junior’s restaurant. Perched on one of the eatery’s walls are a wooden fork and spoon, to symbolize the communal aspect of breaking bread, an important part of Filipino tradition. The chalkboard under the crossed utensils reads “sarap,” Tagalog for tasty or delicious. 

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unior’s decor gives the spot a bit of a patio feel, an extension of someone’s backyard. The set up is probably what contributes to the restaurant’s homely and inviting feel. At one point during our talk, the door swings open. A stranger walks in and starts looking around, until Toddy offers assistance. “Oh, I was just walking by and I saw all these shoes,” the man explains, pointing to the countless kicks sprawled across the bar. “I’m curious… what do you guys do?” Toddy and I share a laugh, explain that we are working on a sneaker project, and take in the man’s reaction – an even mix of intrigue and confusion. Grown men reminiscing over their first pairs, and all the subsequent ones they’ve since purchased. One of said two men is hanging them up, after 30 plus year of hunting, collecting, and wearing. “I don’t know that I’ll ever be done, but I definitely need to take a step back,” Toddy reflects. When I ask why, he begins to speak of a new phase in his life, and I’m reminded of something Yassin told me when I’d asked him a similar question: “Priorities.” In the end, we’ll always have Paris, I suppose.

Check out the podcast below and hit @cmonfeet on Instagram for more pictures!

I Love Ugly vient de dévoiler leur lookbook pour le mois de juillet, et c'est spectaculaire comme d'habitude. Ce mois-ci ils ont opté pour un lookbook conceptuel, sans mannequin qui sur joue l'inspiration de la collection et non sur les vêtements. Jetez-y un coup d'oeil ci-dessous et passez à la boutique découvrir les nouveautés de la marque néo-zélandaise,


I Love Ugly just dropped their July editorial, and it's awesome as usual. This month, they've opted for a conceptual, model-less editorial that is more about the general aesthetic of the collection than the clothes. Check it out below and swing by the shop to check out the latest arrivals from the New Zealand-based brand.

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PF Flyers Todd Snyder OTH 1

Nous sommes très excité d'accueillir PF Flyers à la sélection de marques offertes chez OTH, notamment avec la collaboration PF Flyers x Todd Snyder.

PF Flyers est une marque avec une longue histoire dans le sportswear américain d'antan, et leur collaboration avec le désigner new yorkais Todd Snyder est basé autour de cette identité. Après avoir fait une longue recherche dans les archives de la marque, Snyder a décidé de s'essayer avec la Rambler, une silhouette iconique qui est idéale pour l'été.

Les paires de la collection sont déclinées en couleurs neutres, et construites en nubuck vieilli, avec des semelles en caoutchouc blanc donnant un air relaxe et athlétique. Deux coupes de Rambler sont disponible, soit une basse et une qui dépasse la cheville.

La collection PF Flyers x Todd Snyder est maintenant disponible à la boutique en quantités limitées. On vous tiendra au courant des nouveautés PF Flyers lorsqu'elles arrivent à la boutique!

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We're really excited to welcome PF Flyers to the roster of brands available at OTH, and there's no better way to usher the American brand into the shop than with their latest PF Flyers x Todd Snyder collaboration.

PF Flyers is a brand steeped in vintage American sportswear history, and their collaboration with New York-based menswear designer Todd Snyder echoes that deep-rooted history. After digging into PF's archives to find the perfect silhouette to kick off the partnership, Snyder settled on the Rambler, an iconic shoe that is ideal for summer.

The collection features soft shades of tumbled nubuck and pure white rubber midsoles that give the shoes a relaxed, athletic feel, as well as both hi-top and low-cut versions of the Rambler, to give you a breadth of options for the warmer summer months.

The PF Flyers x Todd Snyder collection is now available at the shop, in very limited quantities and we'll keep you updated as more offerings from PF Flyers roll into the shop.

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Auteur et traducteur: Habib Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

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C'mon Feet Tron OTH 1

Je ne savais pas trop quoi penser de Tron les quelques premières fois qu’ou on s’est rencontré. Les grands de taille peuvent être distants. Je le sais par expérience, mais mon gars avait une propension pour les mots plutôt éparse. Il omettait parfois les salutations verbales en faveur d’un hochement de la tête, ou d’un clignement des yeux momentané pour signaler son accord. Je n’arrivais pas à déterminer si Tron était réservé ou un peu antisocial, mais peu importe. Il prenait de méchantes photos, et le reste, j’étais prêt à le tolérer. Plus tard, quand j’ai appris que le photographe faisait partie de Mook Life, un collectif local d’artistes lâchement assemblé, ça façon d’être me semblait plus logique. Ces gars-là sont… un tout petit peu différents, et c’est probablement pour ça que les mooks sont parmi mes personnes préférées dans cette ville. De Pro-V et Buddha Blaze, à Stantroitsky et CeasRock, ces Montréalais un peu décalés ont une vision unique, une entente décentrée du monde, qui est en même temps distinctive et rafraichissante. Tron n’en pas une exception. 

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« Mon vrai nom est un peu trop banal », rigole le natif du coté Ouest en expliquant les origines de son pseudonyme. Son surnom dérive d’une ligne célèbre de FUBAR, un documentaire canadien de Michel Dowse. « Tron funkin blows », tag un des protagonistes sur l’asphalte. Il se peut aussi qu’il y ait une connexion au film Disney où Jeff Bridges se retrouve piégé dans un jeu vidéo. Au fil des années, l’homme responsable pour la palette visuelle de C’mon Feet a développé une longue liste de variations. On a Tronald MacDonald, « parce que j’aime vraiment les cheeseburgers, après tout », Harry Tronick Junior, Genghis Tron, et le douteux Tron Madden ‘96. Il y a quelques suggestions qu’il a du refuser poliment – parmi celles-ci sont Eltron John et Elton Tron. « C’est un peu parti dans tous les sens », se marre-t-il. « Plus ou moin, tu dis Tron et tout le monde… bon, pas tout le monde, je ne suis pas Kanye mais… tu sais, les gens savent de qui tu parles ».

Les noms d’emprunts sont espiègles, un coté de la personnalité de Tron qui a fait de chacun de nos shoots une expérience mémorable. Quand je l’interroge sur son approche de la documentation de quartiers et des gens qui y habitent, je commence à mieux comprendre comment des identités multiples peuvent être utiles dans des environnements différents. « Il s’agit vraiment (…) de descendre au niveau de la rue », Tron élabore sur ce qui est fondamentalement une philosophie d’anthropologue. « L’essentiel est de se fondre dans la société autour de soi ». C’est pour ça que Tron s’embarque sur ses expéditions photo avec son appareil camera, un objectif qu’il surnomme le G-Unit, et une paire de baskets confortable. Sans carte et sans assortiment d’équipement, ou quoique ce soit qui indiquerai qu’il vient d’ailleurs. Le comportement des gens change quand ils aperçoivent un regard d’étranger. Cette conscience de soi rend difficile de capturer ce que Tron appelle des moments distinctifs, des évènements naturels et aléatoires.

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Tron shoot littéralement de la hanche, pour emprunter une expression américaine. Un viseur devient presque obsolète quand on utilise le même objectif fixe depuis plus de 3 ans. Cerveau et vision reconditionnés, Tron voit pratiquement tout dans ce format 50 mm, sans zoom. La caméra est une extension de son corps, un membre en prime qu’il manipule avec dextérité et une subtilité extrême. Il y avait des fois où j’étais debout, à coté de lui, ignorant le fait qu’il prenait des photos. Mais ça c’est Tron, toujours prêt à saisir le moment et jamais trop concerné par les imperfections mineures. « Prendre des photos : parfois il s’agit de plus que la qualité de la photo ou du cadrage. C’est vraiment plutôt ce moment figé et sa représentation », dit-il, en distinguant entre l’acte de prendre une photo et le processus organisé d’en faire une. Le coté plus introspectif du photographe continue de lutter avec un problème qui concerne tout travail artistique : « Tu peux pas saisir la vie. Personne n’a réussi à la faire. »   

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I didn’t know what to make of Tron the first few times we met. Tall people can be aloof. I know this from experience, but my man’s proclivity for words was fairly sparse. Sometimes, he’d nix verbal greetings in favor of a nod, maybe a momentary blink of acknowledgement. I couldn’t tell if Tron was reserved or a little anti-social, but it didn’t matter much. He had a mean lens-game, and anything else, I’d gladly put up with. When I later learned the photographer was part of Mook Life, a loosely knit local artist collective, his demeanor made more sense. Those dudes are… just a little different, which is likely why some my favorite people in this city are Mooks. From Pro-V and Buddha Blaze, to Stantroitsky and CeasRock, these off-kilter Montrealers have a unique vision, a decentered view of the world, which is both distinctive and refreshing. Tron is no different.

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“My real name is a bit too basic,” the West Side’s native son jokes as he explains the origins of his moniker. The nickname draws on a famous line in Michael Dowse’s Canadian documentary FUBAR. “Tron funkin blows,” one of the protagonists spray paints on asphalt. There also may or may not be a connection to the Disney flick where Jeff Bridges gets stuck in a video game. Over the years, the man behind C’mon Feet’s visual palette has developed a long list of variations. We have Tronald MacDonald, “because I do in fact love cheeseburgers,” Tronald Trump, Harry Tronick Junior, Genghis Tron, and the shaky Tron Madden ‘96. Some suggestions he’s politely turned down – Eltron John and Elton Tron are two such examples. “It’s kind of gone all over the place,” he chuckles. “More or less, you’ll say Tron and everyone… well, not everyone, I’m not Kanye, but… you know, people know who you’re talking about.”

The aliases are playful, a side of Tron’s personality that made memorable experiences out of every shoot. As I ask about his approach to documenting neighborhoods and the people in them, I begin to get a sense of how multiple personas might be useful for different environments. “It’s really about (…) getting down to the street level,” Tron describes what is essentially an anthropological philosophy. “The real essence is blending in with society that’s around you.” This is why Tron embarks on his photo expeditions with a camera, a single lens he calls the G-Unit, and a comfortable pair of sneakers. No maps and no assortment of equipment, or anything else that screams outsider. People’s behavior changes when they’re aware of a foreign gaze. This self-consciousness makes it impossible to capture what Tron refers to as distinctive moments, natural and very random occurrences.

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Tron literally shoots from the hip. A viewfinder is almost obsolete when you’ve been using the same fixed lens for over 3 years. Brain and vision reconditioned, Tron sees practically everything in that zoomless, 50 mm format. The camera is an extension of his body, a bonus limb he manipulates with dexterity and utmost subtlety. There were times I was standing next to him, unaware he was snapping away. That’s Tron though, always ready to shoot and never too worried about minor imperfections. “Capturing photos sometimes is not about the quality of the photo or the frame. It’s very much about that moment in time and the representation,” he says, distinguishing the act of taking a photo from the staged process of making one. The more introspective side of the photographer continues to grapple with an issue that concerns most artistry: “You can’t capture real life. No one’s figured it out.”    

Chez Nous Mix Session Truspin

L'été est officiellement arrivé à Montréal et pour célébrer, on vous présente le plus récent Chez Nous Mix Session! Cette fois ci, nous avons demandé à Truspin de créer un mix pour commencer l'été du bon pied.

Un vétéran de la scène montréalaise, Truspin a grandi sur la music hip-hop et house et a commencé à tenir des soirées lorsqu'il était encore étudiant au CEGEP. De là, il s'est taillé une place en tant que DJ sur la scène montréalaise et s'est retrouvé avec un nombre grandissant de concerts et de soirées. De ces jours-ci, vous pouvez le trouver chez Mme Lee, Apt. 200, ou Tokyo Bar, entre autres. De plus, Truspin est connu pour les deux fêtes INCROYABLES qu'il tient à chaque année en collaboration avec Tokyo Bar, Monster Energy, et Tiger Distribution.

En tant que DJ, Truspin reconnait que son plus grand défi est de créer une atmosphère pour les gens. "J'aime ça jouer un peu de tout," explique-t-il, "dans le fond, j'aime vraiment tout ce qui a un peu de soul." Pour ce qui est de ce mix, vous pouvez vous attendre à un son relaxe et idéal pour l'été avec quelques nouveautés que Truspin aime particulièrement en ce moment. Jetez-y un coup d'oeil en bas de page et n'oubliez pas de nous suivre sur Soundcloud!


Summer officially hit Montreal yesterday and we're starting it off on the right foot with the latest edition of our Chez Nous Mix Sessions series. This time around, we tapped Truspin to create a mix for your listening pleasure.

A veteran of Montreal's nightlife scene, Truspin grew up on hip-hop and house music and started throwing parties as a CEGEP student. From there, he made a name for himself and started getting different gigs across the city. Today, you can find him spinning at Mme Lee, Apt. 200, and Tokyo Bar, among others. What's more, Truspin has made a name for himself by throwing two HUGE rooftop parties every year in collaboration with the good folks at Tokyo Bar, Monster Energy, and Tiger Distribution. 

As a club DJ, Truspin realizes that his challenge is to get people to move and create a vibe that's fun for his listeners. "I like to incorporate a lot of different styles of music in my sets," he explains, "I like anything that's soulful, really." As for this mix, you can expected something with a fun, relaxed summer vibe, complete with a few new tracks that Truspin is digging of late. Check out the mix below and don't forget to subscribe to our Soundcloud page!

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Auteur et traducteur: Habib Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

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Le trajet de bus de Mile End à Cote-des-Neiges est assez court. Le 160 vous y prends, à moins de 5 kilomètres et sans transfert, mais les quartiers paraissent être des mondes à  part. Le paysage assez homogène de Mile End, ponctué par des barbes, des Chihuahuas et des lattés, cède lentement la place à une démographique que certains appelleraient ethnique. Les tresses remplacent les raies de cheveux, les saris deviennent plus communs que les pantalons joggers et les patties plus faciles à trouver que les bols végétaliens. On est à Cote-des-Neiges, où l’on trouve une grande populace immigrante, l’Oratoire St-Joseph perché sur la ville et Le Plaza – un espace culturel important à Montréal, devant le quel je suis passé à plusieurs reprises, à pieds, à vélo, en voiture, sans jamais rentrer. Quand j’ai invité Tali à participer à ce projet, ces préconditions étaient qu’on mène le shoot au Plaza et qu’on passe par Swagg City, un sneaker spot hyper bizarre mais vraiment intéressant qui se trouve dans le centre commercial.

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« J’ai choisi Le Plaza parce que c’est comme un repère dans mon histoire, en grandissant dans ce quartier », explique Nantali Indogo quand je l’interroge sur le choix du lieu. « [C’était] juste où on allait, où nos parents allaient, où nos mères allaient pour magasiner ». La chanteuse de Nomadic Massive reflète sur l’aspect générationnel de l’institution Montréalaise et sur son importance pour la communauté caraïbe et d’autres communautés immigrantes. Qu’il serve comme espace publique où des individus d’origines diverse socialisent ou un endroit où les enfants lugent en hiver dans le parking, Le Plaza est un exemple parfait de ce que W.E.B. DuBois appelait un « point de transfère ». Le sociologue Afro-Américain a inventé le terme pout décrire des espaces de contact entre différentes cultures, où les gens interagissent et échangent leurs connaissances. Ces espaces liminaux sont importants à la négociation de significations, d’identités et d’histoires. C’est le sentiment que j’ai eu mes 15 premières minutes au Plaza. Me baladant dans le centre, en attendant Tali et Tron, j’ai vu un kiosk de bagel, un dépôt de tapis perse, et un supermarché chinois. Dans la cour alimentaire en bas, le Subway avait fait faillite, mais le resto de Jamaïcain était bien animé.       

La présentatrice de Radio Canada n’exagérait pas quand elle a décrit Le Plaza comme un fourre-tout culturel. Elle s’est aussi référée à l’espace comme étant plutôt un « mall » qu’un centre de commerces. Je ne comprends pas entièrement ce qu’elle veut dire jusqu'à ce qu’elle fasse une remarque concernant le genre de magasin qu’on y trouve. « On n’a pas de Gap dans Le Plaza », s’esclaffe Tali. Je pense directement à un morceau de Chris Rock, dont je ne suis pas entièrement sure de l’origine, mais je dirais : la cassette audio Bigger and Blacker. « Chaque ville a deux malls », dit le comédien dit. « Le mall des blancs, et le mall que les blancs fréquentaient auparavant ». Il y d’importantes implications raciales et sociales intégrées dans ces deux commentaires sur les tendances des consommateurs et les types de produits auxquels ils ont accès. Tali explique comment certaines modes peuvent créer des divisions culturelles et accentuer la marginalisation. Dans les milieux défavorisés, des pompes neuves sont un symbole d’opulence et de succès, glorifiées par le Hip Hop et les valeurs de consommation capitalistes.

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Jusqu'à il y a quelques années, je connaissais Tali juste en tant que musicienne. Elle m’avait invité à souper il y a 4 étés, et bien qu’il soit dur de refuser ses champignons farcis, j’y suis quand même allé à contrecœur. Les Grizz jouaient contre les Spurs dans le premier tour, et c’était le 6ème match ce coir là. Z-Bo, Marc et les gars étaient à une victoire de remporter la série. Je n’ai absolument rien dis jusqu’au lendemain. Je n’étais pas habitué à mettre mes engagements sociaux devant le basket. Tali se marre et admet qu’elle avait constamment envie de disparaître furtivement pour apprendre le score. Son amour pour le basket est profond et a commencé à un jeune âge. « Il y’avait un moment dans ma vie (…) où je n’avais pas d’identité. Mon identité c’était le basket », partage l’ex-athlète et entraineur universitaire. J’étais sincèrement excité de découvrir ce coté accro du basket de quelque que j’aimais et admirais depuis bien longtemps, mais presque aussi agacé de découvrir que Tali avait le câble à la maison. Si seulement j’avais su que manger les champignons tout en regardant le match était en fait une option.

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

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It’s a short bus ride from Mile End to Côte-des-Neiges. The 160 takes you there in under 5 klicks and no transfers, but the neighborhoods seem worlds apart. Mile End’s fairly homogenous landscape, punctuated by beards, Chihuahuas, and lattes, slowly morphs into what some might call a more ethnic make-up. Braids replace side parts, saris outnumber joggers, and patties are easier finds than vegan bowls. This is Côte-des-Neiges, home to a large immigrant population, a perching St-Joseph’s Oratory, and The Plaza – an important cultural space in Montreal, that I had walked, biked, and driven by, but never stepped into. When I invited Tali to participate in the project, her preconditions were that we conduct the shoot at The Plaza and drop in to Swagg City, the center’s crazy odd but really interesting sneaker spot.

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“I picked The Plaza cause that’s like a landmark in my story, growing up in this neighborhood,” Nantali Indongo explains when I ask about her choice of location. “[It] was just really where we went, where our parents went, where our mothers went to shop.” The Nomadic Massive singer reflects on the generational nature of the Montreal institution and its importance to Caribbean and other immigrant communities. From serving as a public space in which people from different backgrounds socialized to one where kids went winter parking lot tobogganing, The Plaza is a perfect example of what W.E.B. Dubois called a point of transference. The African-American sociologist coined the term to describe places of contact between different cultures, where individuals intermingle and exchange knowledge. These liminal spaces are important to negotiating meanings, identities, and histories. This is the sense I got my first 15 or so minutes at The Plaza. Wandering around, waiting on Tali and Tron, I saw a bagel kiosk, a Persian carpet depot, and a Chinese grocery store. In the food court downstairs, the Subway had gone bankrupt, but the Jamaican jerk chicken joint was bustling.

The CBC broadcaster wasn’t lying when she called The Plaza a cultural hodgepodge. She also referred to the space as more of a mall than a shopping center. I don’t catch her drift until she comments on the type of stores the building houses. “We don’t have Gap at The Plaza,” Tali laughs. My mind wanders to a Chris Rock sound bite whose origin I can’t entirely pin, but I want to say the Bigger and Blacker audiotape. “Every town has two malls,” the comedian says. “The white mall, and the mall white people used to go to.” There are important racial and social implications embedded in both of these comments on consumer patterns and product types. Tali speaks to how certain fashion sensibilities can create cultural division and accentuate marginalization. In less economically favored circles, fresh kicks are symbols of opulence and success, glorified by Hip Hop and the consumer-industrial complex.

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Until a few years ago, I only knew Tali as a musician. She’d invited me to dinner about 4 summers back, and though it’s tough to turn down her stuffed mushrooms, I only reluctantly went. The Grizz were playing the Spurs in the first round, and that night was Game 6. Z-Bo, Marc, and them had a chance to clinch. I said not a word, until the next day. I wasn’t used to putting social engagements ahead of hoops. Tali chuckles and admits she consistently wanted to sneak away from company for score updates. Her love for basketball started young and runs deep. “There was a time in my life (…) where I didn’t have an identity. My identity was ball,” the former collegiate athlete and coach shares. I was genuinely giddy to discover this hoop head side of someone I’d long loved and respected; but just as annoyed to discover Tali had a cable hook up at home. Had I only known that eating mushrooms and watching the game was actually an option.

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Local FC x The Ringleaders OTH

Local FC s'est récemment entretenu avec The Ringleaders pour parler de toute chose foot -- incluant la passion qui se fait ressentir à travers le RFC, et l'état du foot à Montréal. Vous pouvez lire l'entrevue en son entier sur le site du Local FC, ici.


The Ringleaders recently chatted with Local FC about all things football, from where the passion behind the club comes from, to football in Montreal. You can read the entire interview on Local FC's The Players section, here.

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Notre éditeur des médias sociaux, Marc, était à Londres pour London Collections: Men en tant que photographe pour Four Pins. Il a aussi eu la chance d'assister au défilé Maharishi et vous pouvez jeter un coup d'oeil aux photos qu'il a prises en coulisses ci-dessous.


Our social media editor, Marc, was in London for London Collections: Men as a street style photographer for Four Pins. He also had a chance to take in the Maharishi show and you can check out some of his photos from backstage below.

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DSPTCH x OTH 2

Le fait qu'on a survécu pendant 15 ans fait en sorte qu'on apprécie les choses qui sont créées pour durer. C'est pour cette raison qu'on a décidé de collaborer avec DSPTCH, la marque d'accessoires basée à San Francisco, pour marquer notre quinzième anniversaire avec un porte-clé disponible exclusivement chez OTH.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas DSPTCH, on y retrouve une forte inspiration militaire, et la marque est fière de créer des accessoire qui sont à la fois utiles et durables. Le porte-clé DSPTCH x OTH est construit avec du 550 Type III Paracord, brodé à la main. Notre porte-clé se distinguent des autres avec une broderie tricolore, à savoir le bleu, le blanc et le gris.

Le porte-clé DSPTCH x OTH sera disponible dès samedi matin en quantité limitée, exclusivement chez OTH. Il sera aussi disponible en ligne dès lundi, le 15 juin.


Having been around for 15 years, we appreciate things that are built to last. That's why it was a no-brainer to collaborate with San Francisco-based accessory purveyor DSPTCH to create an OTH-exclusive key chain, as part of our 15 year anniversary collection.

For those who aren't familiar with DSPTCH, the brand draws heavily on military inspiration and prides itself on creating utilitarian goods that are meant to last a lifetime. The DSPTCH x OTH keychain is constructed from hand-braided 550 Type III Paracord, and features a unique blend of white, grey, and blue Paracord.

The DSPTCH x OTH keychain will be available at the shop as of Saturday morning in limited quantities and will be made available online as of Monday, June 15th. 

DSPTCH x OTH 1
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Obey x OTH TimeZone Capsule 6

À l'occasion de leur collection TimeZone, on a fait équipe avec Obey pour créer un t-shirt et un crewneck qui rendent hommage à notre magnifique ville. Jetez un coup au lookbook, et surveillez la boutique pour l'arrivée d'une nouvelle installation Obey avant le lancement du t-shirt et du crewneck ce samedi.

Magasinez la collection en ligne!


We teamed up with Obey to create a t-shirt and crewneck paying homage to our fine city as part of their TimeZone collection. Check out the rest of the lookbook below, and be on the lookout for a new Obey installation at the shop as we get ready to drop the t-shirt and crewneck on Saturday morning.

Shop the collection online!

Obey x OTH TimeZone Capsule 5
Obey x OTH TimeZone Capsule 2
Obey x OTH TimeZone Capsule 3
Obey x OTH TimeZone Capsule 1
Obey x OTH TimeZone Capsule

English version follows French.

Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

Previously on C'mon Feet.

C'mon Feet Ali Sleiman OTH Banner
C'mon Feet Ali Sleiman OTH 1

Mon pote 80 et moi avons fait la ville en vélo, pour mon initiation dans le Bike Gang crew. On a commencé à Place des Arts, pour traverser le pont qui mène à l’Ile Sainte-Hélène, puis on est remonté au Parc La Fontaine. En négociant nos options pour diner, 80 a proposé un spot appelé Omnivore. J’étais passé devant ce restaurant un bon nombre de fois. J’avais jeté un coup d’œil par la fenêtre une ou deux fois, sans jamais vraiment rentrer. Plusieurs facteurs ont contribué à mon hésitation, le premier étant la localisation. Au cours de mes deux premières années à Montréal, l’espace qui faisait le coin sur Marianne et Saint Laurent avait connu environ quatre commerces différents. Malgré le fait qu’ils avaient survécu beaucoup plus longtemps que les locataires précédents, par précaution, j’avais fait une croix sur le restaurant libanais, une victime potentielle. 

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L’autre truc qui me dérangeait discrètement était que je ne savais absolument pas ce qu’un omnivore était. « Vas-y mec », rit Ali Sleiman, co-propriétaire du restaurant avec son frère Akram et leur ami Charbel. « J’ai abandonné la fac et je sais ce qu’un omnivore veut dire ». Mon diplôme d’études supérieures avait encore moins de valeur que ce que pensait. Le grillmaster extraordinaire m’a expliqué qu’il avait appris la définition en regardant Jurassic Parc, quand un scientifique a défini trois catégories de dinosaures : les carnivores, les herbivores et les omnivores. Ces derniers mangent de la viande, des plantes et plus ou moins tout ce qu’ils ont sous la main. Quand Charbel et Akram ont ouvert Omnivore ils voulaient satisfaire tous les goûts. Le nom collait bien.

Akram, appelé Aks par ses amis, travaillait au grill pendant ma première visite. Le menu n’est pas très long, mais peut être déroutant parce que tout fait saliver. Je décide de prendre un sandwich Djaj mais lui demande de mettre des pommes de terre à la place des cornichons. « Ici on ne met pas de pomme de terre dedans. C’est comme ça que les autres font », Akram balance. En rigolant, je le supplie de m’accorder une exception, mais il dit que le restaurant n’a pas de pomme de terre. Directement dans mon champ de vision, il y a, ce qui semble être, un bol de patates Yukon Gold coupées en dé. « Ce mec est juste un [insérer explétif] », je me dis, mais je sais qu’il ne faut jamais contrarier la personne qui te fait à manger. La première bouché de ce poulet a totalement changé mon humeur. Grillé à la perfection, avec une sauce à l’ail sans une goûte de mayo, ce shish taouk défoncerait n’importe quel taouk que je n’ai jamais mangé chez moi. Je n’étais toujours pas un grand fan d’Aks mais j’étais certainement prêt à le supporter les prochaines fois. 

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Les visites à répétition étaient fréquentes : au rythme de quatre fois par semaine au moins. La dernière année et des poussières a probablement été la plus dure pour moi et Omnivore est devenu un havre personnel. Toute l’équipe m’a toujours accueilli et traité avec de l’affection, à un moment où j’avais perdu tout ancrage et j’ai le plus profond sentiment de gratitude pour ça. Finalement, j’ai même accepté Akram, dont l’intuition du basket est appréciable. Il avait insisté que Wisconsin battrait Kentuchy au Final Four de cette année, pronostiqué la dominance de Kaminski et prédit que Duke remporterai les finales de 5 points. Ali se marre quand je lui raconte ma première rencontre avec Aks. « Il est juste comme ça parfois », l’originaire de Beyrouth s’ouvre. « En grandissant, il était plus comme un père qu’un frère et il devait l’être parce que mon père travaillait tout le temps ».  Ali devient un peu émotionnel quand il se rappelle le déménagement de sa famille du Liban à New Jersey, puis Montréal. Il précise aussi qu’Omnivore est un environnement sans pomme de terre. Ce que j’avais vu était, en réalité, un bol de navets. 

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

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My man 80 and I had been cycling around the city, as part of my initiation into the Bike Gang crew. We started at Place des Arts, pedaled over the bridge to Ile Saint-Helene, then back up to Parc LaFontaine. While debating food options, 80 suggested this spot called Omnivore. I’d walked by the small restaurant a fair share of times, peeked through the window once or twice, but never actually stepped in. There were a couple of factors that contributed to my hesitation, the first of which was location. In my first two years in Montreal, the space on the corner of Marianne and St Laurent had seen about four different businesses open and close. I’d preemptively written off the Lebanese eatery as an eventual casualty, despite the fact that they had long outlasted any of the previous occupants. 

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The other thing that quietly bothered me was that I had no clue what the hell an omnivore was. “Come on man,” laughs Ali Sleiman, who part owns the restaurant with his brother Akram and their friend Charbel. “I’m a college drop out and I know what omnivore means.” My graduate degree apparently held even less value than I’d originally suspected. The grillmaster extraordinaire explained he’d learned the definition while watching Jurassic Parc, when a scientist outlined three categories of dinosaurs: Carnivores, herbivores, and omnivores. The latter basically eat meat, plants, and pretty much anything else in sight. When Charbel and Akram first opened Omnivore they aimed to cater to eclectic tastes. The name made sense.

Akram, whose friends affectionately call Aks, was manning the grill on that first visit. The menu isn’t extensive but can be overwhelming considering every last item looks mouth wateringly good. I settle for a Djaj sandwich but ask to substitute the pickles for potatoes. “We don’t put potatoes in there. That’s how other places do,” Akram blurts. I playfully plead for an exception but he claims the restaurant doesn’t carry potatoes to begin with. Directly in my line of vision is what appears to be a bowl of Yukon Gold spuds, freshly diced. “This dude’s just being a [insert one of many expletives],” I think to myself, but I know never to argue with the person making your food. The first bite of that chicken changed my entire disposition. Grilled to perfection, with garlic sauce that contained not a hint of mayo, I’d put the shish taouk sandwich up against any I’ve eaten back home. I still wasn’t a fan of Aks’ but I’d definitely be willing to put up with him on future visits.

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The repeat trips were frequent; to the tune of four times a week, at least. The past year and change have probably been the toughest on me, and Omnivore became a personal haven. Everyone on the team always greeted and treated me with love, at a time where I’d lost all bearings – and for that, I have the deepest of gratitude. Eventually, I even softened up to Akram, whose basketball acumen is a joy to be around. He called Wisconsin over Kentucky in this year’s Final Four, predicted Kaminski’s dominance, and picked Duke by 5 in the title game. Ali chuckles when I tell him of that initial encounter. “That’s just how Aks is sometimes,” the Bidnayil native opens up. “He was more like a father than a brother growing up… and he had to be, cause my dad was working all the time.” Ali gets a little emotional when he remembers his family’s move from Lebanon to New Jersey, then Montreal. He also points out that Omnivore really is a potato-free environment. What I’d seen in the bowl were actually turnips. 

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Alpha Omega Rugby OTH

Nous sommes très excités d'annoncer le lancement d'un rugby Barbarian fait au Canada, le premier morceau de notre collection AΩ, qui fête les 15 ans d'OTH. Un "AΩ" blanc est brodé sur le coeur du rugby, et les épaules sont marquées avec un "1999", l'année où OTH a ouvert ses portes, et un logo OTH, déclinés tout les deux en noir.

Le rugby Barbarian AΩ sera disponible à la boutique dès samedi matin, en quantité limitée.


We're very excited to announce the first release from our 15 Year AΩ collection, a Canadian-made Barbarian rugby jersey. The black jersey sports a white "AΩ" embroidered over the heart, as well as tonal black embroideries on either shoulder. The left arm features "1999", a nod to the year OTH first opened its doors, while the right arm is embroidered with a OTH logo.

The AΩ Barbarian rugby jersey will be available at the shop as of Saturday morning, in limited quantities.

Alpha Omega Rugby OTH
Alpha Omega Rugby OTH
Alpha Omega Rugby OTH
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OTH Chez nous Mix Session #03

Pour la troisième édition de notre série Chez Nous Mix Session, on s'est tourné vers Francis di Stasio de Turbo Recordings, aussi connu sous le nom Deejay Ledisko. Gérant de label chez Turbo, Francis est responsable du bureau montréalais, ainsi que de trouver de la nouvelle musique et de s'assurer que cette musique soit entendu par le plus de monde possible. Au delà de ses responsabilités chez Turbo, Ledisko joue régulièrement chez Datcha, ainsi que chez Neon et Stereobar. Il nous a aussi chuchoté qu'il travaillait sur une collaboration avec Newspeak, un nouveau arrivé sur la scène montréalaise.

Un fanatique de la musique depuis un jeune âge, Francis a commencé dans le monde du DJ il y a un peu plus de 6 ans. Il s'est vite trouvé au sein de la scène électro à Montréal et créait des mix afin convaincre des DJs de lui laisser ouvrir des spectacles. "Au début, j'étais horrible," explique-t-il, "mais je me suis tellement amusé qu'il fallait absolument que je joue encore." Depuis, il a mis de l'effort pour perfectionner son art et a récemment commencé à se concentrer sur sa musique originale avec son partenaire Ponsolo.

Il avoue ne pas avoir un genre en particulier qui défini sa musique. Plutôt, s'est une "balance entre la musique aggressive et un son groovy" qu'il veut frapper. Pour Francis, le défi c'est de toujours jouer de la musique qui va plaire à la foule, tout en leur offrant un son qu'ils n'ont pas encore entendu. Son mix d'une heure vous donnera certainement le goût d'aller l'entendre live. Écoutez-le en bas de page et n'oubliez pas de nous suivre sur Soundcloud!


For the third edition of our Chez Nous Mix Session series, we've turned to Francis di Stasio, aka Deejay Ledisko, of Turbo Recordings. Label Manager of Turbo, Deejay Ledisko holds down the fort at the label's Montreal office and is responsible for finding new music, getting that music to the masses, and making sure that the label gains exposure. In addition to his duties at Turbo, Ledisko regularly holds down the fort at Datcha, Neon and Stereobar. He also hints that he's working on a collaboration with newly-minted nightlife spot Newspeak.

An avid music collector, Francis first started spinning a little over 6 years ago. He became fully immersed in the electro nightlife scene in Montreal, and soon found himself peddling mixtapes to DJs and lobbying them for opening slots at their shows. "When I first started I was technically horrendous", he explains, "but I had so much fun that I had to do it again." Since then he's refined his craft and has recently become serious about creating original music with his partner in crime, Ponsolo.

As far as his sound is concerned, he admits that he doesn't limit himself to a particular genre or style. Instead, he tries to work a balance between "more banging, aggressive sounding music and groovier, deeper music". For him, the biggest challenge is being entertaining while still providing new experiences for listeners. His hour-long mix will certainly leave you wanting more. Check it out below and be sure to follow us on Soundcloud for more!

 

Notre photographe, Hassan Badran, était à Toronto cette fin de semaine pour l'événement Highsnobiety x Street Dreams Mag. Les photos qu'il a prises sont véritablement incroyable et on s'est dit que c'était l'opportunité parfaite pour lancer License to Travel, une série qui documentera un été rempli de voyages. Jetez un coup d'oeil aux photos de Hassan ci-dessous et suivez-le sur Instagram.


Our photographer, Hassan Badran, was in Toronto over the weekend for the Highsnobiety x Street Dreams Mag photowalk and came back with some amazing pictures. We figured it would be a great way to kick off a summer of traveling and we'll continue to file dispatches to License to Travel from around the globe over the next few months. Check out Hassan's photos below and be sure to follow him on Instagram.

License to Travel Hassan Toronto
License to Travel Hassan Toronto OTH
License to Travel Hassan Toronto OTH
License to Travel Hassan Toronto OTH
License to Travel Hassan Toronto OTH
License to Travel with Hassan in Toronto
License to Travel Hassan Toronto OTH
License to Travel Hassan Toronto OTH
License to Travel Hassan Toronto OTH
License to Travel Hassan Toronto OTH
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